Rénovation et surélévation d’un immeuble de logements avenue de la Croisette 12 à Genève
Contexte
L’immeuble concernée se situe à l’avenue de la Croisette 12. Cette situation caractérise la limite entre une zone de villa et des espaces de sports dont l’utilisation principale est liée à un établissement scolaire avoisinant avec une zone urbaine plus dense du côté du Boulevard de la Cluse.
L’immeuble existant, réalisé dans les années 60, comportait 3 étages sur rezde-chaussée, le tout en affectations de logements. Les appartements étaient distribués par un couloir central qui traversait l’immeuble dans son ensemble. Hors des appartements situés en tête d’immeuble, tous les appartements sont mono-orientés. L’environnement immédiat très boisé lui attribue une qualité de vie.
L’importance de la nécessité d’une densification urbaine et ce en phase avec l’évolution de la ville a incité le propriétaire à procéder à une surélévation de son immeuble. Il faut préalablement noter que l’immeuble avoisinant avait déjà été surélevé. Ce qui a permis de définir le principe de l’alignement futur du projet.
Projet
Comme dans les étages de l’existant, la surélévation, se développant sur trois niveaux est également organisée autour d’un couloir central. La réalisation propose différentes typologies d’appartements. Les typologies d’appartements proposent une offre complémentaire aux appartements existants (allant du studio au 4 pièces) et varient entre des 3 pièces au 6 pièces.
Du fait du principe de distribution, 7 appartements sont mono-orientés sur l’avenue de la Croisette, 6 sont orientés exclusivement sur le côté cour et du parc et les 4 derniers sont traversants. Les appartements ont tous le principe similaire d’une entrée au centre du logement, d’un côté une distribution pour les chambres et salles-de-bains et de l’autre l’accès sur l’espace de vie ouvert sur l’extérieur. Du fait du volume en débordement côté cour, les appartements du 4ème et 5ème bénéficient de loggias ou de terrasses pour l’attique.
Les appartements de la partie existante ont été entièrement rénovés, avec des modifications typologiques mineures comme l’ouverture des cuisines en relation avec le séjour. Une autre intervention importante, qui a amélioré la qualité de vie de ces appartements est le changement des fenêtres. En effet, les fenêtres existantes dont la moitié inférieure était en verre armé ont été remplacées par des grandes baies vitrées avec des ouvertures latérales. Cette intervention a permis d’ouvrir les appartements sur l’extérieure sur tout en leur garantissant une meilleure qualité de lumière.
Les façades
Dans la recherche de marquer une continuité urbanistique avec l’immeuble avoisinant, une horizontalité est exprimée par des modules de bardage de la taille d’un étage, alignés à la partie haute des ouvertures et marquant ainsi des lignes le long des façades.
Les modules de différentes largeurs et décalés d’un étage à l’autre affirment encore l’effet de bandes horizontales puisqu’elles annulent les alignements verticaux. Les dimensions des modules varient selon les étages pour signifier une distinction entre ceux-ci. Le rez-de-chaussée et les étages en porte-à-faux à l’arrière du bâtiment ont des modules plus larges que les étages courants existants et de l’attique côté rue. Cette différence, à peine perceptible, unit ces groupes d’étages et met en évidence leurs caractéristiques.