Les villes au 20ème siècle ont été principalement marquées par le développement de leurs espaces périphériques. Ces espaces résultent de la collusion entre des « vestiges » ruraux et des protubérances urbaines. La structure de l’urbain se définit dans un rapport hiérarchique entre le centre historique et sa périphérie contemporaine et d’un concept d’expansion depuis un noyau central. Le développement de la ville sous cet aspect est voué à un échec. Sur la base de ces principes fondamentaux, l’urbanisme a failli a la création de villes prospérantes, au contraire l’urbanisme a abouti à la création de friches urbaines. S’il s’agit de mettre en place une discussion sur la ville contemporaine, il faut avant tout remettre en question le concept de l’urbain tel qu’il a été défini.
– Le model urbain à développement concentrique est-il une réponse adéquate pour une civilisation contemporaine caractérisée par une diversité de cultures, de religions de politiques, de hiérarchies entremêlées, de pouvoirs décentralisés…?
– Est-ce qu’une ville, en tant que regroupement de populations à travers une implosion sans fin du territoire et résultat apathique de moyens de transport lents de communications rudimentaires, est toujours d’actualité dans un monde où les transports et les vitesses de communications sont de plus en plus rapides et où les frontières se dissipent ?
A travers une démarcation de pratiques classiques, nous vivons de nos jours de nouvelles et nombreuses expérimentations urbaines. L’exposition ‘Signes précurseurs’ en présentant des réalisations, des travaux de recherche et réflexions de jeunes architectes, veut mettre en évidence une nouvelle pratique de l’urbain qui a pour but un développement qualitatif de la ville.
Avec la collaboration de Pieter Versteegh